Prêt pour le futur
Ne rien prévoir, sinon l’imprévisible.
Ne rien attendre, sinon l’inattendu.
Adolphe KIRSCH, 2 ans, 12 ans, 18 ans, 23 ans, 30 ans avec Jeanne en voyage de noce, ici à Montgenèvre.
Génération 9 : Adolphe KIRSCH et Jeanne BOTT
mes parents
Adolphe KIRSCH, maître Imprimeur-Typographe, né le 1er avril 1902 à Neunkirch. Marié le 18 juillet 1932 à Neunkirch avec Jeanne BOTT, née le 29 août 1912 à Neunkirch, décédée le 5 janvier 2007 à Freyming-Merlebach (âgée de 94 ans), dont 4 enfants nés à domicile rue de Bitche à Neunkirch :
- Jean-Paul, né le 3 mai 1933, décédé à 4 jours.
- Jean-Paul, né le 12 octobre 1934, maître Imprimeur, marié le 3 mai 1958 à Sarreguemines avec Jocelyne Thomas, née le 17 juin 1935 à Sarreguemines.
- Cécile, secrétaire, sténo-dactylo, née le 28 février 1936, mariée le 28 janvier 1956 à Neunkirch avec Joseph Huder, né le 1er octobre 1932, décédé le 27 septembre 2009 à Sarreguemines (à 76 ans).
- Robert, né le 9 octobre 1941, dont on parlera en octobre.
La photo la plus ancienne d’Adolphe est assez amusante, en 1902 on habillait encore les petits enfants de la même façon, qu’ils soient fille ou garçon. On peut sans doute trouver qu’il a inauguré un style de visage qui s’est transmis à ses descendants mâles.
Adolphe meurt brutalement en trois jours à 52 ans, le 21 juillet 1954, empoisonné par une erreur de traitement pour soulager une crise de rhumatismes. J’ai été rappelé en urgence de Labaroche sur les hauteurs des Vosges, où j’étais en colonie de vacances.
Service militaire
En mai 1923, Adolphe, après une période d’instruction initiale en France, poursuit son service militaire à Linden en Allemagne (à 20 km de Bochum dans la Ruhr) dans le cadre des « troupes d’occupation françaises du bassin industriel de la Ruhr ».
Compte tenu de sa connaissance de l’allemand il put fraterniser avec l’habitant. C’est sans doute pour cette raison qu’il a gardé un bon souvenir de cette situation ambiguë d’occupant.
J ’ai toujours vu, mes père et grand-père, se raser devant l’évier avec des « coupe-choux » à grande lame de la ville voisine de Solingen, réputée pour sa coutellerie. Un accessoire de rasage indispensable était évidemment aussi la pierre d’alun, sulfate double d’aluminium et de potassium, un minéral connu depuis longtemps pour les soins d’après rasage, plus particulièrement pour limiter le saignement en cas de petite blessure.
Entre son service militaire en Allemagne et son mariage Adolphe a eu le temps de découvrir du pays à pied, à vélo, en car, en train et sur les rivières. Il était membre de divers clubs : randonneurs, footballeurs, cyclistes, mandolines…
En se mariant en grande pompe en 1932 avec Jeanne, il s’est bien sûr installé chez son épouse dans la maison BOTT, rue de Bitche, car fille unique ayant perdu sa mère à 16 ans, elle vivait là avec son papa Jean (1878-1960) veuf depuis déjà quatre ans et sa grand-mère Marie STARCK (1853-1938). Le voyage de noces a conduit les époux à travers les Alpes, par Briançon jusqu’à la Côte d’Azur, ce qui n’était pas si commun pour les villageois.
Mobilisation en 1939
Pendant la « drôle de guerre », il stationnera 6 mois à Betschdorf dans la plaine d’Alsace au nord de Strasbourg, alors que maman est évacuée à Messeux en Charente avec son père et les deux enfants Cécile (3 ans), jean-Paul (5 ans), ainsi que sa cousine Marthe Mathi et ses deux enfants.
Imprimerie IKF
Devant l’imprimerie IKF, de gauche à droite : mon père Adolphe (40 ans), ma sœur Cécile, (15 ans) deux typographes (Alice et Georges) , André Freyermuth (29 ans, époux de ma cousine Henriette), un imprimeur machiniste (Fritz), mon frère Jean-Paul (17 ans), Alexis (48 ans) le frère aîné de mon papa, cofondateur de l’imprimerie. Mon père s’occupait de la typographie et des relations avec la clientèle, et mon oncle de l’impression dans l’atelier des machines.
À la fenêtre, la lignée utérine de la famille d’Alexis sur quatre générations : sa fille Henriette, sa petite-fille Nicole, son épouse Georgette (ma marraine) et Élisabeth Muller sa belle-mère qui décèdera quelques mois après la prise de cette photographie.
La jeunesse à l’honneur
45 ans à elles deux
Justine et Floriane
25 ans pour l’aînée et 20 ans pour la plus jeune, le compte est bon. Elles avaient loué la Maison Familiale Rurale d’Anneyron pour un long week-end, afin de pouvoir loger leurs amis respectifs et faire la fête ensemble. Comme dit l’adage, plus on est de fous …
Une fête qui nous a semblé réussie, puisqu’avant de se disperser nos deux petite-filles avaient invité leurs parents, leurs grand-parents et la marraine de Justine à venir les rejoindre pour le déjeuner du dimanche.
Amélie officiellement diplômée
Pour marquer la notification officielle d’attribution de son diplôme d’ingénieur en « Génie des procédés industriels », Amélie nous a invités, en petit comité, à un dîner à Vienne.
C’est sans doute une façon à elle de nous remercier, les uns et les autres, pour le soutien que nous avons pu lui apporter.
Bois morts de Jean-Marie Vasseur
Activités de saison
Saint-Jean-de-Touslas
Fête d’automne à l’ancienne.
À table, la tarte aux mirabelles rappelle à Robert ses origines lorraines
Julien fête ses 19 ans
Sa maman semble fière de lui…
Ma filleule
Paulette nous envoie des images de son séjour à Betplan ainsi que de ses excursions avec Romain à Gavarnie et au Pic du Midi.
Noces de diamant
Nos amis Remillieux nous invitent à leurs noces de diamant en compagnie d’autres anciennes connaissances