Avril
2024
Le Golfe de La Napoule, vu du Mont Vinaigre, le point culminant de l’Estérel sur la commune de Fréjus.
Mont Vinaigre
À 618 m, le Mont Vinaigre, sommet de l‘Estérel, fait figure de montagne au-dessus de la mer. Avec François et Victor, en partant de nuit à partir du parking à environ 500 m au-delà de la maison forestière de Malpey, j’ai enfin parcouru le sentier pierreux d’environ 2,2 km qui conduit, par un dénivelé de 300 m, au sommet rocheux du Mont Vinaigre. Depuis toutes ces années à fréquenter les Marjoris, dans le Massif du Tanneron tout proche, j’attendais impatiemment une opportunité pour aller admirer un lever de soleil depuis ce sommet.
La Corse à l'horizon
Ce mercredi 17 avril, les montagnes de l’arrière pays étaient enneigées et le temps clair, par un vent froid du Nord-Est, nous a donné la visibilité nécessaire pour voir au loin sur la mer le profil des haut sommets de la Corse à 230 km.
De même que l’on peut voir le Mont Vinaigre des Marjoris, on distingue le hameau des Marjoris, dans le Massif du Tanneron, lorsqu’on se trouve sur la plateforme du Mont Vinaigre.
J’ai identifié, du Nord au Sud, les Aiguilles de Popolasca (1927 m), le massif du Monte Cinto (2706 m), le Monte Rotondo (2622 m).
La Sardaigne impossible à observer
Plus vers le Sud on voit disparaître les terres, qu’en est-il de la Sardaigne ? Son plus haut sommet, la Punta la Marmora (1830 m seulement), est à 450 km. Vu du mont Vinaigre, c’est une altitude très largement insuffisante pour apparaître au-dessus de l’horizon. Il faudrait que la Sardaigne soit moins loin que la Corse, ou que son altitude à la distance où elle se trouve dépasse l’Everest de plus de 1000 m pour que l’on puisse commencer la voir surgir au-dessus de l’horizon maritime !
Plus : horizon optique sur Wikipedia
Voir sous l’horizon
La réfraction de la lumière par les couches atmosphériques, de plus en plus denses en se rapprochant du niveau de la mer, courbe les rayons lumineux qui suivent légèrement la courbure de la terre. Cet effet, d’un peu plus d’un demi degré angulaire (~36′ d’arc), permet de voir sous l’horizon. Le diamètre apparent du soleil est légèrement inférieur à cette valeur (~32′) ce qui fait que lorsqu’on voit, en bord de mer, le soleil couchant toucher l’horizon, il est en réalité géométriquement déjà couché ! (© NASA Station Spatiale STS-129).
Bien entouré par de grands gaillards
Le mois des concours
En fin de prépa à Lyon, les deux cousins, notre petit-fils Julien et Annabel une des petite-filles d’Odile, ont affronté leurs premières épreuves des concours d’admission aux Grandes Écoles, Polytechnique (X) et ENS. Restent encore au menu des prochaines semaines : Centrale, Mines, Véto, Agro … Courage à eux, confiance et patience aux parents !
Aux Marjoris
François et Robert ont préparé les câblages électriques neuf remplaçant les lignes électriques les plus anciennes de la maison, en prévision de la rénovation par le maçon du crépi intérieur du salon. Bien sûr, on n’oublie pas les apéros ni la visite à Nice pour passer un moment convivial avec Rémi.
Marie cheffe pâtissière
Voici le texte de l’interview de Frédérique Guillet, correspondante du Journal LE PROGRÈS. Article publiée dans l’édition du dimanche 21 avril 2024. En septembre 2023, Marie Meunier s’est installée à son compte au service de l’hôtellerie, comme formatrice en pâtisserie à l’ile Maurice.
Passionnée par la pâtisserie, la fille de notre cousine Agnès, a intégré après le bac, l’Institut Paul-Bocuse [⋅depuis 2023, Lyon for excellence : Institut Lyfe⋅] à Lyon et elle a travaillé avec Christophe Michalak, Jean-François Piège et Jeffrey Cagnes, ce qui lui a donné le goût de l’excellence. En 2017, demi-chef de partie au prestigieux Georges V à Paris , elle entend parler d’un poste de chef pâtissière à l’île Maurice pour le groupe LUX [⋅ LUX RESORTS & HOTELS⋅] et l’aventure commence (lire « Dans l’Océan Indien » ci-dessous) :
Direction l'Océan indien
Cheffe pâtissière à l’île Maurice
« Partir à l’étranger, un formidable accélérateur de carrière ».
F. G. Pouvez-vous nous parler de votre vie à Maurice ?
J’avais 27 ans quand j’ai tout quitté pour aller vivre sur l’ile Maurice. Devenir cheffe pâtissière pour un grand groupe hôtelier était pour moi un véritable challenge. J’ignorais alors que cette expérience exaltante allait durer aussi longtemps. J’avais à créer des cartes pour cinq restaurants et il fallait imaginer les produits et former les équipes. Il est difficile de trou- ver des personnes qualifiées sur l’ile. Je me suis retrouvée à la tête de 30 personnes et me suis aperçue que j’adorais transmettre même si ce n’est pas tous les jours facile. C’est comme cela que je me suis retrouvée dans d’autres hôtels du groupe qui faisaient appel à moi pour créer les cartes des desserts lors de leurs ouvertures comme aux Maldives en 2019.
F. G. Pouvez-vous profiter de la vie sur l’ile ?
C’est vrai que mon travail était très prenant. Sur l’ile, j’ai rencontré mon compagnon et suis devenue maman en 2020. Mon travail me plaisait toujours autant mais j’ai eu envie d’être plus libre pour gérer mon emploi du temps. Alors j’ai quitté mon emploi en septembre 2023 et me suis installée à mon compte comme formatrice en pâtisserie. La gastronomie française est très appréciée et mon expérience m’a ouvert des portes. Je suis connue et je comprends le créole. Je vais partout sur l’île former le personnel dans les hôtels. Mon agenda est déjà rempli jusqu’en décembre 2024. Mais j’ai beaucoup plus de temps libre pour voir grandir mon fils.
F. G. Allez-vous ouvrir une pâtisserie française à Maurice ?
Pour l’instant, ce n’est pas prévu. Je souhaite garder du temps pour ma vie de famille mais je réponds aux demandes et crée de nouveaux desserts en utilisant les richesses locales comme la vanille. Mon métier est passionnant !
F. G. Le département de l’Ain ne vous manque pas ?
Non car tous les étés, je viens en famille me ressourcer à Romans auprès de mes parents et partir à l’étranger a été un formidable accélérateur pour ma carrière. J’y rencontre des gents formidables !
Interview par
Frédérique Guillet
amie de Marie
À Mornant
Nady, de son côté, continue à fréquenter le groupe de Scrabble de Mornant pour entretenir ses neurones de manière ludique…
Sur l’invitation des cousins Gontier Marie-Thé et son frère Jean-Paul, nous les avons retrouvé pour une très sympathique après midi et dîner chez Marie-Thé à St Rambert avec leurs conjoints respectifs Jean-Claude et Gabrielle.
Le bouquet porte bonheur, de muguet et rose, est prêt pour inaugurer le joli mois de mai. Cette année les petites clochettes blanches au parfum envoutant sont en avance, mais il en reste suffisamment pour le 1er du mois.
La Médiathèque, réinstallée cette année dans des murs tout neufs présente une rétrospective sur Jeanne Bardey ayant habité à Mornant :
Jeanne Bardey
En Partenariat avec le Musée des Tissus et des Arts Décoratifs de Lyon et le Musée des Beaux-Arts de Lyon, la médiathèque Louis Calaferte de Mornant, présente une exposition sur une Mornantaise : Regards sur l’œuvre de Jeanne Bardey.
Dernière élève de Rodin, qui faillit lui léguer toute son œuvre. Amie (et maîtresse) acceptée dans l’intimité du sculpteur, Jeanne (1872-1954, née Jeanne Bratte à Lyon où elle est aussi décédée) a exprimé ses talent dans des sculptures en bronze, terre cuite, marbre, ainsi qu’en dessins, peintures et photographies.
«⋅l’Adolescente⋅», ce bronze de Jeanne Bardey était à Maubeuge, mais dans le cadre des « Amis des Arts » feu Pierre Campigli s’efforçait depuis plusieurs années à ce qu’elle revienne à Mornant. Pierre n’est plus là pour voir son rêve réalisé, mais voilà qui est fait. Depuis début avril, l’œuvre de 1928 trône dans le Parc Saint-Charles à Mornant où les promeneurs peuvent l’admirer. Elle est en dépôt du Centre National des Arts Plastiques qui a accordé ce retour au bercail.
Jeanne a fréquenté pendant 40 ans sa maison à Mornant où elle a passé notamment les années de guerre avec sa fille Henriette. Une partie de ses œuvres fut exposée en 1991 à la Maison de Pays de Mornant. Dans Lyon-Matin du 28/05/1991, on pouvait lire «⋅Comme Camille Claudel, Jeanne Bardey fut disciple de Rodin… À la recherche d’un maître portraitiste, elle fit sa connaissance à Paris en 1909, par l’intermédiaire de François Guiguet. Ce dernier fut son maître pour la peinture, Rodin pour la sculpture, les deux pour le dessin⋅».
En avril 2017, Jeanne a été remise à l’honneur par l’édition par la Poste d’un timbre à l’occasion d’une nouvelle exposition à Mornant.
La maison bretonne des Bardey, cette maison inhabituelle, que tout Mornantais connaît à l’entrée du village, aujourd’hui en face du supermarché. Les photos ci-dessous proviennent de la visite des lieux par la Ville de Mornant pour la journée du patrimoine en 2015. En 2017, Gérard Jayol, correspondant au journal Le Progrès, considérait cette maison comme «⋅Un lieu d’exception, de plaisance et de création. De nombreuses œuvres de l’artiste ont été créées ici⋅».
À Saint-Andéol-le-Château, où nous avons habité pendant les années 1978-1980, au second étage de la Mairie du Clos Souchon où se trouve également le restaurant Terracota, les décors intérieurs du bâtiment sont pour une bonne part des originaux de l’époque de sa construction. Les travaux de décoration avaient été confiés à l’entreprise Bardey, basée à Lyon. On y trouve la signature «⋅Bardey 1905⋅». Le fondateur en 1880, et propriétaire de de l’entreprise, n’est autre que Louis Bardey, peintre décorateur, époux de Jeanne. Ainsi les peintures murales des perroquets verts du Clos Souchon sont certainement l’œuvre de Jeanne Bardey :
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En savoir plus sur Jeanne Bardey :
Archives municipales de Lyon – Génie dans le sillage Rodin.
diapositives de la conférence d’Aurelie chalamel 2017
Jeanne Bardey, l’élève oublié de Rodin :
Tribune de Lyon du 5 avril 2022, par Héloïse Bauchet
Bio artistique de gravure, sur :
Rhône Estampes (nouvelle fenêtre)
Documents généalogiques de Jeanne Bratte (épouse Bardey) sur :
Geneanet, par André Vessot (nouvelle fenêtre)
Wikipédia :
Jeanne_Bardey (nouvelle fenêtre)
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