Mars
2024
Les façons de parler sont aussi,
et d’abord, des façons de penser
À un moment donné, dans le partage des savoirs nouveaux et des pratiques, il faut trouver les mots et les formes de langage pour dire certaines choses de manière nouvelle, quitte à rendre obsolètes les discours du passé.
Cécile (Photos © Élisa, post-traitement RKM)
La Bougeotte
La bougeotte de l’arrière-grand-mère chez deux de ses petits-enfants, Gaël et Audrey, dans le sud de la France à Muret et Layrac avec deux de ses arrières petit-fils, puis une semaine plus tard, la mer rouge.
Voilà ce mois-ci, Cécile découvrant l’Égypte des Pharaons avec Élisa, sa plus jeune petite-fille au Amwaj Beach Club à 48 km au sud d’Hurghada.
Louxor, de l’arabe « al kousour » qui peut se traduire par « les châteaux », est une ville située sur la rive droite du Nil, en Haute-Égypte. Le nom fait référence au grand nombre de temples et de ruines présents dans la ville.
Ce qu’a pu dire Jean-François Champollion des temples de Karnak : « J’allai enfin au palais ou plutôt à la ville de monuments, à Karnac. Là m’apparut toute la magnificence pharaonique, tout ce que les hommes ont imaginé et exécuté de plus grand. (…) tout ce que j’avais admiré avec enthousiasme sur la rive gauche, me parut misérable en comparaison des conceptions gigantesques dont j’étais entouré… Il suffira d’ajouter que nous ne sommes en Europe que des Lilliputiens et qu’aucun peuple ancien ni moderne n’a conçu l’art de l’architecture sur une échelle aussi sublime, aussi large, aussi grandiose, que le firent les vieux Égyptiens.
Quelques points d’intérêt que nos deux visiteurs ont contemplé : à Karnak le grand temple d’Amon et l’obélisque de la Reine Hatchepsout, une tombe royale, les colosses de Memnon, la vallée des Rois et la vallée des Reines…
Ne sont-elles pas gâtées ?
Jusqu’à mi-mars, les mimosas sauvages embaument les chemins autour des Marjoris
Une semaine aux Marjoris
Une semaine au pied des montagnes enneigées de l’arrière pays, le massif du Tanneron nous fait profiter du calme de la forêt et apprécier le spectacle et les senteurs des derniers mimosas en fleurs. Un saut à Nice nous a permis passer une après-midi chez Monique et Roger-pierre et de dîner avec Rémi dans le vieux Nice.
À l’aller nous avons déjeuné avec Dominique, qui est venu passer trois jours avec nous et au retour, nous avons pu voir José, Isabelle et Stéphane avant de nous arrêter chez Alyette.
Il y a bien longtemps …
Il y a bien longtemps, presque un quart de siècle avant le présent, naissait notre premier petit-fils, le jeune et fameux cosmonaute Hym Ér (prononciation im ér comme dans immérité). Il a vu la nuit cosmique pour la première fois me semble-t-il, en mars 2002 à bord du vaisseau spatial «.Event Horizon.». À trois mois, il a fait en promenades, ses premières sorties dans l’espace intersidéral.
Dans cette histoire ancienne, rapportée dans le document filmé sous le titre «.Event Horizon.», le vaisseau spatial éponyme de l’au-delà faisait partie d’un projet secret du gouvernement des USA de véhicule capable d’aller plus vite que la lumière. Grâce à son réacteur gravitationnel, ce vaisseau était capable de créer un trou noir artificiel ouvrant un passage dimensionnel afin de se rendre en n’importe quel point de l’Univers. Sept ans avant la divulgation de ces documents, l’équipage du vaisseau avait activé le flux gravitationnel pour ouvrir un passage vers l’étoile «.Proxima Centauri.» et, soudainement, le vaisseau et son équipage avaient disparu.
Voici la maquette d’environ 2 ou 3 mètre de long qui a servi à la construction du fameux vaisseau. Elle est précieusement conservée au Musée de la miniature et du cinéma à Lyon ; elle date de cette lointaine époque où les images de synthèses n’avaient pas encore cours.
Revenons à notre cosmonaute
Dès son plus jeune âge, Hym Ér se passionnait pour les engins mécaniques. Parmi ceux-ci, les tractopelles des mines d’extraction des précieux minerais sélénites avaient largement sa préférence. Plus tardivement, après son adolescence, il fut visiblement attiré par les véhicules «.Hypervitesse.». Il projetait d’en construire lui-même quand il sera un homme et dessinait dans ses cahiers des plans de véhicules futuristes.
Encore plus tard, pour se perfectionner dans le métier des arts mécaniques il n’hésita pas à s’expatrier pour un semestre universitaire d’apprentissage, en immersion totale dans le berceau des plus belles mécaniques transrhénanes, à Stuttgart. J’ai la vague impression que le goût des puissantes mécaniques de déplacement rapide lui ait été transmis par son parrain. Celui-ci l’a entraîné sur les circuits de courses pour s’essayer au pilotage et à maîtriser la surpuissance des bolides les plus rapides.
Actuellement Hym Ér se frotte aux contraintes et aux exigences du travail de terrain dans une région paradisiaque avec vue sur la Baie des Anges. Un endroit mythique, où sur terre, mer et air, se pavanent les plus riches propriétaires de la planète, dans leurs engins de voyage hors du commun.
Ça ne lui coûte rien de plus à rêver, en attendant la fin de sa formation. L’avenir pourtant se chargera de lui apprendre à ajuster ses exigences aux possibilités des nouveaux espaces qui ne manqueront pas de s’ouvrir à lui dans un futur proche.
Joyeux anniversaire
Hym Ér
Nice en 5 minutes (RKM 2009)
KirscHou
Baptêmes à Bois d'Arcy
Estelle et Alexis
Nos deux derniers petits-enfants ont été baptisés lors de la célébration de Pâques à Bois d’Arcy avec le petit groupe d’autres enfants ayant suivi la même préparation. Les marraines et parrains, Floriane et Rémi pour Estelle, Ya Ming et Julien pour Alexis, se sentent très honorés dans cette nouvelle responsabilité.
.La cérémonie était très bien préparée par les catéchistes et le prêtre qui ont enseigné aux enfants le sens de leur baptême. Un grand merci à eux.
En raison de leurs engagements précédents, seuls Justine et son papa manquèrent ce merveilleux rendez-vous familial
Le repas de baptême s’est tenu dans un restaurant chinois sympathique qui a ravi petits et grands. Mais les deux jours au domicile de nos hôtes, furent l’occasion aussi, de mettre à jour une petite galerie des portraits de famille.
Nos deux filles et leurs grands enfants ont ainsi pu découvrir les nouvelles pénates des KirscHou dans leur pavillon en plein centre de Bois d’Arcy, à proximité immédiates des facilités de vie pratique, scolaire, culturelle et de loisirs. La chasse aux œufs, organisée par la commune à coté de chez eux le samedi de Pâques est maintenant un amusement classique du printemps.
Le 4 mars, Justine a repris un nouvel emploi comme Responsable de la Qualité et des Affaires Réglementaires dans une société de service à Grenoble-Meylans. Comme l’annonce l’entreprise, elle est engagée «.dans le développement de dispositifs médicaux innovants, pour une médecine plus sûre et efficace.».
Société de développement logiciel pour technologies médicales et services d’accompagnement en qualité et affaires réglementaires des dispositifs médicaux.
Jean-Paul retrouve Marc Batard
Marc Batard à Sarreinsming
Le samedi 2 mars 2024, invité par l’équipe de l’association locale «.Namaste.» qu’il avait accompagnée au Népal en 1998, Marc Batard a présenté, à Sarreinsming en avant première, son film «.L’Éverest en partage.».Jean-Paul, mon frère était ravi de retrouver le guide avec qui il a franchi les 6.000 m sur l’Imja Tse (Island Peak, 6160m) dans l’Himalaya en 1988. Cela lui a aussi rappelé son ami et autre guide dans les Alpes, Claude Pariat, avec qui il a gravi en 1976 son «.plus beau sommet.», le Cervin.Interview audio de Marc Batard, avec transcription, du 29 février 2023 sur la chaîne locale «.Radio Mélodie.» à Sarreinsming où il a présenté en avant première le samedi 2 mars 2024, son film « L’Everest en partage ».
L’Everest en partage, est un projet scientifique du professeur Véronique Billat de l’Université René Descartes Paris.
L’ambition de ce projet est de démontrer que, l’homme soi-disant vieillissant, grâce à une préparation scientifique de très haut niveau, est capable de gravir les sommets sans oxygène à 70 ans, qui est l’âge moyen de l’espérance de vie active pour une population du niveau de vie équivalent à la France.
Nous pouvons dire que Marc est à la hauteur de cette ambition en nous donnant la preuve que ses capacités physiologiques sont celles qu’il avait 20 ans plutôt, alors qu’il débutait tout juste : sa consommation maximale d’oxygène (VO2max) en est la preuve – la VO2max est la mesure du débit d’oxygène en millilitres par minute et par kilo de poids corporel, qu’un organisme est capable d’absorber pour subvenir à ses besoins lors d’un effort physique ; en gros, elle est au sportif ce que qu’est la cylindrée d’un moteur de voiture.
Grâce à une fréquence cardiaque de plus de 180 battements par minute (bpm) ce qui dépasse la simple valeur théorique de 130 bpm et sachant que le cœur de Marc Batard bat très lentement au repos, il dispose donc d’une réserve d’augmentation du débit cardiaque du repos à l’exercice qui va lui permettre d’une marge de carburation à la hauteur de cette … ascension record.
Pourtant, cela ne suffit pas, car au dessus de 7.000.m, face à la raréfaction de l’air, il faut disposer d’une réserve de puissance complémentaire à celle fournit par l’utilisation de l’oxygène dans les muscles pour transformer le glycogène, notre carburant intramusculaire, en énergie mécanique (vitesse ascensionnelle), c’est à dire du muscle supléméntaire ! C’est précisément une véritable qualité de sprinter court et long (100 et 4000 m) qu’il faut avoir pour supporter sans masque ce déficit d’oxygène. Marc a aussi cette qualité mais il travaille ce point fort par des entraînements dans les escaliers afin de développer spécifiquement les muscles des cuisses.
Il faut aussi rêver et se laisser aller à ses sensation pour ne pas trop gamberger, calculer, spéculer. C’est donc ce facteur fondamental de perception que nous avons également testé chez Marc en lui faisant réaliser de manière enchaînée après des récupérations d’une minute, les test de vitesse à sensation facile, de sprint, de sensation moyenne, dure, de sprint et de sensation facile (test de Rabit). Là encore il remplit la case satisfaction en ayant démontré qu’à une consigne de sensation facile, il répond par un rythme d’ascension qui effectivement va induire une sollicitation physiologique (fréquence cardiaque, débit ventilatoire, vibration musculaire, etc.) qui va être largement sous-maximale (60% de l’ensemble des facteurs), puis à la consigne intensité moyenne il en est de même pour la précision de son pilotage (80%) pour finir à 100% à la consigne ascension intensité dure.
Son profil énergétique de puissance, endurance, sensation est équilibré ce qui va nous permettre de lui proposer un programme varié et facile à insérer dans un emploi du temps d’artiste peintre, écrivain et promeneur au coté de sa chienne berger des Pyrénées !
Ses compagnons Pasang Nuru et Muhammad Ali Sadpara sont aussi très aptes, mais cela était attendu de la part d’hommes jeunes et régulièrement en ascension pour leur travail de guide à très haute altitude au Népal et au Pakistan. Ne leur reste à acquérir que la technique alpiniste que Marc peut leur apporter grâce à sa sa condition physique.
Source : Le projet sur Youtube
Bande annonce du film «.L’Everest en partage.», projet d’une
voie alternative à la cascade de glace très meurtrière du Khumbu.
Le projet scientifique en 7 minutes vidéo :
l’Everest, sans oxygène, à 72 ans
Cousin Bernard en Laponie
L'Intelligence Artificielle à Nice
Pendant l’après-midi de visite chez Monique, notre cousi-sœur, et Roger-Pierre, ils nous ont fait découvrir ce que l’on pouvait attendre de ChatGPT, l’assistant conversationnel d’OpenAI, dans un cours en ligne de leur fils Alexandre sur YouTube (CEL : Cours En Ligne. En anglais MOOC : Massive Open Online Course).
Voici la vidéo du cours de 19 minutes par Isabelle Galy, directrice générale de la Maison de l’Intelligence Artificielle de Nice et par notre cousin Alexandre Genette, diplômé d’un Master en IA et Science des Données, qui y travaille depuis son ouverture en 2020, comme expert pour l’analyse de données et à l’heure actuelle chargé de projet, de gestion et de création technique des supports IA.
Il explique pour tout public ce qu’est ChatGPT !
Pour aller plus loin, et mieux comprendre l’importance de la formulation des requêtes aux robots conversationnels, vous pouvez visionner en 16 minutes la conférence d’Alexandre
(l’importance du « prompt » en jargon franglais).
Dernier adieu à Ginette Thomas
Le lundi 26 février, Robert Thomas , frère de ma belle-sœur Josy Kirsch et de la même classe d'âge que moi, a perdu son épouse Ginette, née Geneviève Bour. Elle a succombé suite au dysfonctionnement et à la dégradation d'un rein greffé il y a plus d'une dizaine d'années.
Une cérémonie de crémation a eu lieu le lundi 4 mars au crématorium du cimetière de l'Aspé à St Raphaël. Nady et moi, avions prévu d'aller aux Marjoris, ainsi nous avons pu représenter la famille lorraine dont les autres membres étaient empêchés de faire le déplacement à Fréjus-St-Raphaël. Ginette et moi sommes respectivement marraine et parrain de Marie-Paule, ma nièce, fille de Jean-Paul.
Adieu Ginette. Paix à son âme.
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à r.kirsch@free.fr Je serai ravi de les mettre en ligne sur ces pages.
Cher ROBERT
Encore un grand merci pour être venu avec Nady à Fréjus pour assister à la crémation de ma très chère épouse Geneviève dite Ginette THOMAS. Votre présence a été très réconfortante en cette triste période. Comme vous pouvez vous en douter, elle me manque énormément (nous aurions fêté nos noces de diamant le 24.4) après presque 60 ans de mariage. Heureusement que mes enfants et ma petite fille Marilyne sont souvent présents mais le vide reste et restera toujours bien présent. Elle sera toujours présente dans mon cœur et notre amour sera éternel.
Merci également pour toutes tes nouvelles mensuelles.
Profites au maximum avec ton épouse des ces magnifiques instants.
Avec toute ma reconnaissance et gros bisous à tous.
Robert et Dominique THOMAS.
Toujours agréable d’avoir des nouvelles de la famille.
merci Robert
Cécile, incroyable de curiosité !