Semblant de réalité
Un semblant de quelque chose
vaut parfois mieux qu’une réalité de rien.« Une saison pour les ombres »
R.J. Ellory, Éditions Sonatine, 2022
Les anciens à Saint-Canat
Quelques jours avec elle à Pujet-Ville

La Dombes accueillante
Dans la nature chez Charles et Agnès.
Un vrai bonheur.
Le Domaine du Pin à Romans, dans l’Ain.

Alexia et deux de ses filles, Floriane et Justine, sont fortement impliquées dans le mouvement Scout. Elles ont participé le week-end des 17 et 18 mai à l’assemblée générale 2025 des Scouts et Guides De France (SGDF) au Centre Scout du Château de Jambville à deux pas de Paris.
Avec près de 2000 scouts et guides, réunis en plein air, elles ont voté textes et résolutions, discuté des projets et des partenaires, pris part à des tables rondes et élu les membres du conseil d’administration et du conseil des jeunes. Un exercice pratique d’apprentissage de la démocratie.
La journée du samedi s’est poursuivie par une veillée festive jusque tard dans la nuit. 4000 repas servis pendant le week-end !
Retrouvailles chez Alyette
En route pour aller à Hyères, José, Isabelle, et Jean-Paul, ont bien voulu se déplacer pour que nous puissions nous retrouver autour d’un café pour marquer les 60 ans d’isabelle. Véronica, fille d’Alyette, était présente également.
Boun
À Skopje, capitale de la Macédoine du Nord, le pont de pierre a résisté à tous les tremblements de terre du passé.
Visite de 4 pays des Balkans
Ouvrir dans Google Earth les lieux
visités entre le 26 avril et le 3 mai 2025
(Attention : ne fonctionne que si Earth est installée)
Un sacré mélange d’influences !
La variété des peuples résulte d’apports successifs n’ayant jamais complètement oblitéré les langues et les cultures qui prévalaient avant les invasions successives.
Ci-dessous, un rapide survol des dominations sur les Balkans :
- Les Illyriens occupent les quatre pays concernés pendant la haute antiquité.
- Les Grecs établissent des colonies et influencent la région.
- Au 4e siècle av. J.-C., les Macédoniens sous Alexandre le Grand les intègrent à leur empire.
- Au 2e siècle av. J.-C. Rome conquiert les Balkans
Puis Byzance (Empire romain d’Orient) maintient son contrôle pendant près d’un millénaire. - Moyen Âge : Les Bulgares, Serbes et Croates établissent leurs propres royaumes.
- Entre Byzance, le Saint-Empire Romain Germanique et les Vénitiens, les Balkans deviennent un terrain d’affrontements.
- L’Empire Ottoman conquiert la majeure partie de la région au 14e siècle et la domine jusqu’au 19e siècle.
- Aux 19e et 20e siècles on assiste à la montée des États nationaux. Ainsi émergent les nations modernes : Serbie, Bulgarie, Grèce, Roumanie, Albanie. Souvent en opposition aux Ottomans (le héros Skanderbeg) et aux grandes puissances européennes.
- Pendant la première et la seconde Guerre mondiale la région est un foyer de conflits. Après 1945, les Balkans sont divisés entre les pays sous influence soviétique (Yougoslavie, Bulgarie, Roumanie) et ceux sous influence occidentale.
- Après la chute du bloc soviétique, la région voit l’éclatement de la Yougoslavie dans les années 1990 et le désir d’intégration progressive, toujours en cours en 2025, des États balkaniques dans l’Union européenne.

Kosovo
indépendance : autoproclamée 2008
surface : 10 000 km2
population : 1,6 million (160 hab./km2)
capitale : Pristina (~220 000 hab.)
statut : reconnu par 103 pays
non reconnu par 45 pays dont l'Espagne, la Grèce, la Roumanie, la Slovaquie et Chypre,
frontière avec la Serbie non reconnue par celle-ci,
présence de soldats de l'ONU,
candidature à l'UE déposée fin 2022
mais à ce jour 5 membres de l'UE ne reconnaissent pas le pays !
2016 : accord de stabilisation et d'association avec l'UE
L'UE a conditionné la levée de ses sanctions imposées en 2023 à une désescalade des tensions dans les zones à majorité serbe.
monnaie : Euro
(adopté en 2002, à la place du Mark allemand, bien que le pays ne soit pas membre de la zone euro)

Montenegro
indépendance : 2006
surface : ~14 000 km2
population : ~824 000 (~47 hab./km2)
capitale : Podgorica (~190 000 hab.)
statut : reconnu, candidat à l'UE depuis 2008
membre de l'OTAN : depuis 2017
monnaie : Euro
(cependant certaines régions du nord majoritairement à population serbe utilisent le dinar serbe : RSD)

Albanie
indépendance : 2006
surface : ~28 700 km2
population : ~2,8 millions (~96 hab./km2)
capitale : Tirana (~557 000 hab.)
statut : candidat à l'UE depuis 2014
(en négociation depuis 2022)
membre de l'OTAN : depuis 2009
monnaie : Lek albanais (ALL)

Macédoine du Nord
indépendance : 1991 (suite à un référendum à 95% de oui)
reconnue par l'ONU depuis 1993
membre du Conseil de l’Europe depuis 1995
surface : ~25 700 km2
population : ~1,8 millions (~71 hab./km2)
capitale : Skopje (~460 000 hab. 1/4 de la population du pays)
statut : candidat à l'UE depuis 2005
2019 : résolution du différent avec la Grèce sur l'appellation
(en négociation depuis 2022)
membre de l'OTAN : depuis 2020
monnaie : Denar macédonien (MKD)
La distribution des nations et la configuration des États, écartelés entre des systèmes économiques différents, est le résultat de la concurrence des grandes puissances pour s’assurer, aux dépens de communautés multinationales souvent instables, des positions stratégiques dans une péninsule bien placée entre l’Europe, la Méditerranée et l’Asie.
La période récente, marquée par le déclin du rôle des montagnes, la concentration de la population agricole dans les bonnes plaines et la diminution de la population rurale et la réduction des taux de natalité, voit ces évolutions s’inscrire dans un mouvement de modernisation de l’agriculture, de développement des industries d’extraction et de transformation, de croissance urbaine et de densification des réseaux de transports.
Le déficit commercial est compensé par les envois des travailleurs émigrés dans d’autres pays européens et les profits du tourisme en expansion. Beaucoup d’investissements lourds dépendent de prises de participation ou de prêts étrangers en particulier de l’UE.
Kosovo
Sortie d’un baptême, Monastère de Gračanica , non loin de Pristina, la capitale
M
onastère de Gračanica
Dans la banlieue de la capitale Pristina, à 5 km du centre ville, dans le petit village de Gračanica nous avons admiré un monastère du 14e siècle inscrit au patrimoine mondial.
Il représente l’architecture typique serbo-bizantin du 13e siecle et est toujours en service paroissial. Un babtême avait lieu lorsque nous étions sur place. Des images de bonne qualité sont en ligne sur le site blagofund.org.
Prizren, deuxième ville du Kosovo
La ville de Prizren est située le long de la rivière Bistrica. Pendant des siècles au carrefour des routes caravanières, elle a été exposée aux influences de l’Orient et de l’Occident. L’histoire médiévale de Prizren est en partie retracée dans la chrysobulle de l’empereur byzantin Basile II, publiée en 1019. La chaire de l’évêque de Prizren, comme l’attestent des documents écrits ultérieurs et des sources matérielles plus récentes, se trouvait dans la basilique sur les vestiges de laquelle le roi Milutin érigea une nouvelle cathédrale : l’église de la Théotokos de Ljevis.
Au début du 13e siècle, Prizren était sous domination byzantine, puis brièvement bulgare, avant d’être intégrée aux frontières de l’État serbe par le roi Étienne, premier couronné, dans la deuxième décennie du 13e siècle. En 1219, l’église de la Theotokos de Ljeviš était le centre de l’un des principaux diocèses de l’Église serbe autocéphale. La ville atteignit son apogée au 14e siècle et plusieurs dizaines d’églises furent érigées et peintes à Prizren et dans ses environs au cours de ce siècle.
Les Ottomans conquirent Prizren au milieu du 15e siècle, mais l’église bizantine Theotokos de Ljeviš a survécues . Nous l’avons visitée et admiré la monumentalité et la beauté des anciennes fresques. Le Fonds BLAGO en présente l’architecture et propose une visite virtuelle (boutons ci-dessous).
L’avenir du Kosovo en pointillés
L’Union européenne a récemment annoncé un plan de croissance de 6 milliards d’euros pour accélérer l’intégration aux standards de l’UE. Ce plan vise à stimuler l’économie et à rapprocher ces pays des standards européens.
La frontière entre le Kosovo et la Serbie reste un sujet de litige. La Serbie, ne reconnaissant pas l’indépendance du Kosovo, continue de considérer ce territoire comme une province serbe. Cette situation entraîne des tensions persistantes, notamment dans les zones frontalières où vivent des populations serbes qui refusent l’autorité du gouvernement kosovar.
Malgré des tentatives de médiation par l’Union européenne, les négociations entre Belgrade et Pristina restent difficiles, et la situation demeure conflictuelle. Des forces de l’ONU sont en place pour limiter le risque de guerre civile. Ceux que nous avons rencontrés étaient hongrois et très féminisés.
Montenegro
Vue au matin sur le lac de Skodra depuis le Montenegro sur la route vers Budva
À travers les montagnes
En route vers le Monténégro, nous passons aux pieds des montagnes d’Albanie aux sommets enneigés spectaculaires.
Le Monaco du Monténégro vu de la corniche
Mačanica ….
Dans la banlie.
Kotor, la Méditerranée dans un fiord, à 30 km à l’intérieur des terres
Croisière dans le fjord de Kotor
De Budva, une navigation en mer de 60 km nous a conduite à Kotor. La traversée a consisté en une première moitié en cabotage le long de la côte puis une deuxième moitié à serpenter, comme dans un fiord norvégien, entre de hautes montagnes pour arriver à la petite ville de Kotor. En fonction de l’occupant, vénitien, austro-hongrois, ou autre, la petite ville a connu à certaines époques ses heures de gloire comme grand port de guerre bien à l’abri au fond de ce défilé maritime !
Bien que l’on ne connaisse pas l’époque exacte des premiers peuplements de nombreuses histoires circulent sur les origines de la ville. La légende raconte que la fondation de Kotor à cet endroit précis est due à une fée. Elle demanda pourquoi ils construisaient une ville sur la montagne surplombant la mer.
« Ne construisez pas une ville là où il n’y a ni eau ni sel » leur dit-elle en ajoutant « Que le bord de mer soit votre foyer, car sans la mer, il n’y a pas de vie ! ». Les habitants suivirent son conseil et construisirent une ville labyrinthique sur la côte, dans l’étroite bande de terre, coincée entre la mer et la colline de San Giovanni.
Fortifications de Kotor
Autrefois, seule la Porte Principale construite en blocs de pierre en 1555 sous la domination vénitienne, détenait les clés de la ville. Le lion vénitien qui l’ornait a été martelé et remplacé par une étoile soviétique en 1945. Les autres portes n’étaient utilisées que lorsque les ponts-levis traversant la rivière Skurda et la source Gurdić étaient abaissés. Au Sud se trouve la plus ancienne porte construite il y a sept siècles.
Les remparts de cinq kilomètres et plus de deux mètres de haut, construits, fortifiés et agrandis au fil des siècles, grimpent haut sur la colline de San Giovanni, surplombant la ville. Ils constituent un puissant bouclier, fortifié par des tours et des bastions, pour protéger les habitants de ses ennemis venant non seulement de la mer, mais aussi de l’intérieur des terres. 1 350 marches mènent à la forteresse située au sommet.
Albanie
Ile Sveti Stefan, ancienne résidence de vacances de Tito, aujourdhui ile privée.
Tirana
Château de Tirana et famille Toptanis
Le fort est une fortification de campagne de plan rectangulaire de 160 x 200 m, dont le côté le plus long est orienté est-ouest. La structure préservée de certaines tours et de la basse-cour indique que le château pourrait avoir été construit à la fin de l’Antiquité, probablement au début de la période byzantine (IVe-VIe siècle apr. J.-C.). Il pourrait s’agir de l’une des fortifications construites ou reconstruites par l’empereur Justinien en Nouvelle Épire (province de Durrës). Une partie de la basse-cour visible aujourd’hui appartient aux remparts construits au cours des derniers siècles par Ahmet Pacha Bargjini (1788-1809), au cours de la dernière décennie du XVIIIe siècle, sur les ruines de l’ancien château. En 1798, le château fut repris par la famille Toptani de Kruja.
La famille Toptani était une noblesse influente, riche et instruite, entretenant des liens étroits non seulement avec l’Empire ottoman, mais aussi avec l’Occident, qu’elle utilisa pour soutenir le pays dans sa quête d’indépendance. Le château de Tirana fut l’objet d’une longue guerre entre les Toptanis et les Bargjinis, futurs alliés des ennemis des Toptanis, les Bushatllinjs de Shkodra. En 1817, il subit un siège de cinq mois, aux conséquences graves non seulement pour le château, mais aussi pour toute la ville. Après avoir conquis le château et tenté d’établir la paix, les Toptanis épousèrent les filles des Bargjinis et le reconstruisirent en partie. Cependant, en 1832, il fut démoli par les armées ottomanes dirigées par Mehmet Reshit Pacha, qui ordonna la démolition de tous les châteaux. Aujourd’hui, une partie de la basse-cour nord et des fragments de la partie sud sont préservés, harmonieusement intégrés aux infrastructures environnantes.
Aujourd’hui, ce quartier privilégié du quartier de Sulejman Pacha est accessible à tous les visiteurs, amis et fans de tous âges et de toutes nationalités. La seigneurie de Toptani comprenait la région de Tirana et s’étendait jusqu’à la côte adriatique. Cette partie de la propriété appartenait depuis 1893 à Mme Sadet Toptani, fille de Mehmet Ali Bey, épouse de Zija Jusuf Toptani. Zija Toptani (1875-1941) fut député au Conseil national, élu le 5 avril 1921 et représenta la préfecture de Durrës (qui comprenait également Tirana) pendant cinq mandats consécutifs. Lors des élections du 2 mars 1925, il fut élu sénateur.
Macédoine du Nord
Ile Sveti Stefan, ancienne résidence de vacances de Tito, aujourdhui île privée.
Avec Françoise chez Odile et J-Jo
Pour faire face aux désagrément des travaux de voirie à Puget-Ville et recevoir plus confortablement les amis, Odile et J-Jo avaient loué un appartement plus spacieux au Port d’Hyères, une endroit qu’Odile affectionne plus particulièrement !
C’est aussi un endroit idéal pour de belles promenades printanières sur la bande de terre de la presqu’île de Giens.
Séjour du côté de Saint-Gildas.
Excursions et nombreuse promenades en bord de mer à respirer l’air du large…
Saint Quirin à Guerschviller
Au retour en Lorraine, pour la fête patronale de Gerschviller, elle retrouve son amie Annie . Toutes deux participent à la procession annuelle vers la Chapelle du Saint Patron où Annie s’est mariée. Dans la procession, derrière un géant, elle paraissent lilliputiennes, mais pour le sympathique apéritif qui a suivi, elle ont tenue à être à la hauteur de la tâche.

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