Août
2024
Alain Delon, mort ce moi-ci, se moque de lui-même dans « Astérix aux Jeux Olympiques »
Énigme
Le monde est partagé en 10 catégories de personnes,
ceux qui comprennent le binaire et les autres.
Saint Privat d’Allier
St Privat
Le Villard
Le hameau du Villard – localement le village du Villard – est le lieu de naissance de Claude Dubois le grand-père de Nady. Depuis le départ définitif de la famille Dubois il y a un demi-siècle, la maison est restée dans l’état, malgré son rachat par le voisin la famille Carrelet. Cette maison a été construitepar l’arrière-grand-père de Nady Alexandre Dubois (1853-1928) en 188, l’année de son mariage avec Eugénie Martin (1857-1921).
Le Puy en Velay
Exposition « À travers champs »
Nous avons poursuivi le thème de la ruralité au Musée Crozatier du Puy-en-Velais. Une exposition inédite et d’envergure nationale, en partenariat avec le Centre Pompidou, de peintures, photographies originales, dessins et œuvres en trois dimensions de la période 1904 à 2015. Du 29 juin 2024 au 5 janvier 2025, 74 œuvres de 33 artistes contemporains illustrent comment l’art moderne a exploré la thématique de la campagne, lieu de vie et de travail. Dossier de presse (pdf).
Trente-trois artistes majeurs rendent compte d’un monde en constante évolution, marqué notamment par le passage du travail manuel à l’industrialisation. Des artistes de renom sont au rendez-vous, tels que Marc Chagall, Georges Braque ou encore Raoul Dufy, Vassily Kandinsky mais aussi Kasimir Malévitch, Georges Dubuffet, et bd’autre. La sélection des œuvres exposées revisite sous un nouveau jour les différents courants artistiques de cette période effervescente. Source : Musée Crozatier (© photos RKM).
Ville mariale
La cathédrale
La statue de Saint Jacques de Compostelle nous a remis en mémoire notre précédent voyage au Puy à l’occasion d’un événement scout :
Floriane en 2009 côtoie sa grand-mère en 2024.
Vierge à l’Enfant en majesté, Marie, Mère de Dieu, fresque du porche occidental
Datée du 13e siècle, cette fresque dont le style est typique de Byzance figure la Vierge à l’Enfant en majesté. La Vierge est ici le Siège de la Sagesse. Elle présente son Fils au monde, assise sur un trône richement orné qui se détache également sur le fond bleu de la fresque. La blancheur du vêtement du Christ contraste avec le rouge pourpre du manteau de la Vierge.
Le pèlerin qui entre sous le porche de la cathédrale du Puy est accueilli par Marie, Mère de Dieu, avec le rappel biblique du dogme au travers des prophètes, et la place centrale du Christ, Sagesse Incarnée. Ancien et Nouveau Testament se répondent dans cette fresque qui illustre la diffusion du style byzantin en Occident. Dans notre diocèse, l’église Saint-Julien de Brioude est aussi un bel exemple de cette diffusion à la fois artistique et théologique.
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Capitale de la dentelle
Un périple de plus de 2000 km par 16 départements différents.
Dordogne, Périgord
Croix de Campsegret
Une nuitée aux Tamaris
Sur la RN21, avant d’arriver à Bergerac par le nord, l’hôtel restaurant « Les Tamaris » fut notre halte pour la nuit (également étape sur le chemin de St Jacques de Compostelle). Vaste parking, un petit hôtel « Les Routiers » inattendu car je ne savais pas qu’il en existait encore. De là, en 10 minutes de voiture, il nous était facile de découvrir la ville de Cyrano pour y passer une soirée agréable.
Bergerac
Une histoire bientôt millénaire pour cette petite ville arrosée par la Dordogne aux reflets dorés du soleil couchant. Bergerac doit sa fortune à la Dordogne qui a fourni à ses gabarres chargées des vins de son grand vignoble, l’ouverture sur l’Atlantique d’où elle pouvait les expédier vers les îles Britanniques, les Pays-Bas et la Baltique.
Edmond Rostand, par la bouche de Cyrano, son héros mythique qu’il fit fils de cette ville, nous émeut quand, devant Arras, dans la fureur de la guerre où il fuit son impossible amour pour Roxane, celui-ci se souvient
« de la verte douceur des soirs sur la Dordogne ».
Aujourd’hui encore, Bergerac demeure la petite capitale du Périgord méridional, tout près du vignoble de Monbazillac situé à quelques kilomètres au sud.
Monbazillac
À 10 minutes de Bergerac, le Château de Monbazillac domine la vallée de la Dordogne. Le domaine et les vins de l’appellation sont connus de tout amateur de vin moelleux. Cela méritait un petit détour sur la route et l’occasion d’emprunter les petites routes à
travers ce vignoble réputé.
Clip promotionnel (YouTube)
Landes de Gascogne
Anniversaire à Arengosse
Invités pour la 4e célébration de ses 20 printemps par Claude, une amie de jeunesse de Nady, et au risque de s’enliser dans le sable sur 600 m de piste en quittant l’étroite D14, l’aventure nous conduit à « Bernachouat » où l’on se sent bien !
Vieux souvenirs
C’est avec Claude que Nady a découvert le ski à Lans-le-Villard avec l’UNCM (Union Nationale des Centres de Montagne, aujourd’hui Union des Centres sportifs de Plein Air UCPA), nous sommes retournés dans les profondes forêts des Landes de Gascogne à Arengosse.
En 1968, sur la suggestion de Claude, et avec elle, Nady avait postulé pour être hôtesse-interprète au service des délégations étrangères des JO d’hiver de Grenoble. Elles ont effectivement décroché et assumé cette fonction. Très fière de son costume haute couture, Nady était affectée aux équipes étrangères de Bobsleigh à l’Alpe d’Huez. Il y a pire comme travail !
Pendant la fête au son d’un orchestre de Jazz manouche qui nous a accompagné pendant toute la soirée, les poules sous la surveillance d’un fier coq nous passaient entre les jambes, picorant les miettes que les convives laissaient volontiers tomber. La soirée s’est poursuivie largement au-delà de minuit.
Hébergement
Compte-tenu du grand nombre d’invités à accueillir, nous avons été très généreusement hébergés pour plusieurs nuits avec trois autres convives au «·Catalon·».
C’est Anne-Françoise, une amie de Claude, qui nous a offert l’hospitalité dans sa maison, une belle habitation landaise, en pleine nature située à une trentaine de kilomètres au sud d’Arengosse, près de l’Adour. «·Catalon·» à rechercher sur la carte ancienne, pas loin de la petite île dans la rivière.
Angoumois en Charente
Nersac
Chez Chantal à La Meure nous sommes toujours les bienvenus. La fillette que j’avais découverte à Messeux en 1951 nous accueille chaleureusement en 2024.
J’ai connu la famille Boutant sur quatre générations alors que je n’étais pas né lorsque qu’Émile et Marguerite Boutant, les grand-parents de Chantal, avaient hébergé pendant une année entière les familles Kirsch et Mathi, évacuées et réfugiées de septembre 1939 à septembre 1940.
De l’aventure aux larmes
Septembre 1939
L’évacuation des villages lorrains en Charente. C’était un vendredi, 1er septembre 1939. L’ordre d’évacuation arrive à 14 h à Sarreguemines, par téléphone et télégramme. Il est annoncé dans la ville à coups de clairon et par les cloches des églises. La famille a quelques heures pour tout abandonner et empaqueter quelques affaires (30 kg maximum). L’administration avait prévu un repli à pied ou en voitures hippomobiles vers Sarre-Union. Au dernier moment, le maire obtient qu’il se fasse par SNCF, la gare est à 2 km. Le ravitaillement n’a pas le temps d’être distribué.
Comme les deux tiers des 15 351 Sarregueminois, les Neunkirchois sont évacués dans des trains à bestiaux. Entre 19 h et minuit, 6 000 à 10 000 personnes sont convoyées par sept trains, dans des conditions rudimentaires, pour un voyage qui durera cinq ou six jours. La capacité est inscrite à l’extérieur des wagons Hommes 40, chevaux 8, un voyage de l’aventure aux larmes. Notre secteur arrive à Angoulême en Charente, d’autres sont partis dans la Vienne. De là, en essayant de satisfaire au mieux les souhaits des familles, les réfugiés épuisés, malades ou affamés, sont répartis en ville ou à la campagne. Les KIRSCH solidairement avec les MATHI, sont accueillis selon leur souhait dans une ferme. Il s’agit du lieu dit « Chez Clodureau » sur la commune de Messeux, où vit la famille BOUTANT. D’autres membres de la famille, ou amis, sont dispersés dans d’autres communes, souvent éloignées les unes des autres. Didier Hemmert (1956-2020), conservateur des archives municipales de Sarreguemines, nous rappelait :
« L’évacuation, pour les uns c’était l’aventure, l’odyssée. Pour les autres c’était le chemin de croix. Selon leur âge, les Sarregueminois l’ont vécue comme une occasion de découverte, ou comme un arrachement au sol natal. Pour la plupart, c’est la première fois qu’ils quittent leur ville. Après deux ou trois mois de terrible flottement, pendant lesquels ils doivent se débrouiller avec les moyens du bord, la vie quotidienne s’organise avec les allocations de réfugié versées par le gouvernement ».
Un bon tiers des évacués du district de Sarreguemines a préféré rejoindre d’autres destinations. Ceux qui disposaient d’une voiture automobile et de relations ont pris leurs dispositions bien plus tôt. Certaines professions bénéficièrent d’un traitement particulier : familles de cheminots réparties dans les grands dépôts de l’est, mineurs de fond dans le Nord, employés du tribunal à Loudun et ouvriers faïenciers à Digoin, dans la filiale des Faïenceries de Sarreguemines.
Mon père, lui-même mobilisé, rejoint son cantonnement à Betschdorf dans le Bas-Rhin. Il s’y rend avec sa propre voiture car celle-ci, une voiture alsacienne Matford V8 de 1937, est réquisitionnée pour les besoins de l’armée. Il a continué à la conduire comme chauffeur de son officier pendant les six mois de la « drôle de guerre ».
Lors du repli de son bataillon vers mai 1940, en panne de carburant, il fut obligé par son supérieur de la pousser dans un ravin au Col du Donon sur les hauteurs des Vosges pour ne pas l’abandonner en état de marche aux mains de l’ennemi. Pour conserver un souvenir, il a démonté la montre intégrée dans le rétroviseur ainsi que la plaque d’immatriculation arrière : 7869-LH3.
Famille d’accueil à Messeux
En l’absence de notre père, maman est arrivée en Charente avec ses deux enfants et notre grand-père maternel Jean Bott. Pour affronter les imprévus d’un voyage inconfortable de plus d’une semaine, elle avait fait alliance avec Marthe, épouse de son cousin germain Alfred MATHI, elle aussi seule avec ses enfants Jeannine et Norbert.
La merveilleuse famille BOUTANT qui a accepté de les héberger, se composait des parents et de leurs deux garçons. Leur fille aînée, Renée 32 ans (1908-2000) mariée, avait déjà quitté le foyer familial :
Émile (1879-1953) 60 ans
Marguerite, (1889-décédée) 50 ans
Rémi (1922-2014) 17 ans
Camille (1924-2019) 15 ans
Les âges des réfugiés s’échelonnaient alors de 2 à 62 ans :
Jean BOTT, 1878-1960) 62 ans
Jeanne KIRSCH, (1912-2007) 28 ans
Jean-Paul (1934-) 6 ans
Cécile (1936-) 4 ans
Marthe MATHI, (1907-1998) 33 ans
Jeannine (1930-) 10 ans
Norbert (1938-2014) 2 ans
Après la capitulation du 22 juin 1940, les deux époux démobilisés,
Adolphe KIRSCH 38 ans
Alfred MATHI 34 ans
vinrent rejoindre leurs familles à Messeux. Ils y séjourneront deux mois dans l’attente du retour en Lorraine des Mosellans évacués. Le retour des Sarregueminois a eu lieu à partir de septembre 1940.
Ma mère Jeanne, avait fait sa scolarité en français juste après le retour de la Moselle dans le giron de la France et pratiquait l’allemand en famille. Elle pouvait faire l’interprète entre son père Jean et Émile le charentais ; ceux-ci avaient le même âge à deux ans près, mais l’un ne parlait que français et l’autre ne parlait qu’allemand ! Ils avaient accompli leur service militaire l’un en France, l’autre en Allemagne.
En 1914, la Grande Guerre les avait mobilisés face à face dans des armées ennemies : Jean BOTT, mosellan allemand, fut envoyé sur le front allemand dans le Nord de l’Allemagne et Émile BOUTANT, charentais, sur le front oriental français dans les Balkans.
Émile BOUTANT a laissé un journal de campagne, rédigé au jour le jour. Il fut découvert 25 ans après le décès de son auteur dans de vielles archives familiales par son fils Rémi. J’ai eu en main le document édité en 1999 par « Les amis du vieux Confolens » sous le titre « Un Charentais dans les Balkans »
Une généalogie illustrée de la lignée KIRSCH sur 12 générations.
par Robert Kirsch, 2023
La Rochefoucauld
À la Rochefoucauld, à une heure de route de Nersac, nous avons rendu visite à Micheline Boutant que ses enfants, habitant sur la commune et prévenus de notre passage, avaient rejoint.
Vers la fin des années 1960, lycéen, j’avais accompagné pendant deux étés de suite, son mari Rémi dans sa tournée commerciale en Allemagne. Nous visitions les grossistes pour prendre les commandes de chaussures d’hiver de l’usine Rondinaud. À l’époque, cette société en expansion ne limitait pas sa production à la pantoufle « charentaise », mais proposait de belles chaussures de ville en cuir pour femmes et hommes.
Le Gers en Occitanie
Au « Louiset » à Betplan
Chez Muriel et Marc, leur fille Nina nous a fait le plaisir de faire une heure de route de Lourdes où elle s’est installée, pour passer la soirée avec nous quatre à Betplan. Une étape qui nous a permis de mesurer le travail accompli par toute la famille Lang pour s’installer confortablement dans cette ancienne ferme. De confortables chambres chambres d’hôtes sont proposées aux visiteurs de passage.
Famille
Julien, et Annabel
Après deux années de « prépa » lyonnaises, ils poursuivent leurs études à Paris et à Toulouse.
Julien
Mines Paris – PSL
240 ans à relever de grands défis
L’École Nationale Supérieure des Mines de Paris a été fondée en 1783, à une époque où l’exploitation minière représentait un secteur de haute technologie faisant face à des défis majeurs de sécurité des employés, de planification économique et de géopolitique liée à l’accès aux matières premières rares ou stratégiques.
L’université Paris Sciences et Lettres (PSL) est née en 2010, mais ses origines, remontent à la création des établissements pluriséculaires qui la composent : Collège de France, Observatoire de Paris, École Pratique des Hautes Études, École des Mines de Paris, École normale supérieure, etc. (11 établissement principaux pour un total dépassant la vingtaine d’institutions).
Formations offertes par Mines Paris – PSL (Wikipedia)
Annabel
École Vétérinaire Toulouse
Une histoire qui avance depuis 200 ans
Créée en 1825, l’ENVT, École Nationale Vétérinaire de Toulouse, est la plus ancienne des grandes écoles toulousaines. Sans discontinuer, elle a servi la société en formatant le tiers, puis le quart des vétérinaires français et s’honore d’avoir hébergé de grands noms de la profession, cliniciens, chercheurs, enseignants, industriels et décideurs.
L’école vétérinaire c’est aussi une mission d’Enseignement Supérieur Agronomique, Vétérinaire et Forestier, sous la tutelle du Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire, 5 cliniques du Centre Hospitalier Universitaire Vététinaire (CHUV), 14 Unités de Recherche spécialisées en sciences agro-vétérinaires et biomédicales, le musée d’anatomie de l’École, le centre équestre de 10 hectares boisés au sein de l’établissement sur les rives de la Garonne.
Décès de Michael
Le 18 août, soit huit jours après ses 78 ans, Michael Kirkpatrik. Né au Texas, le fidèle compagnon de Françoise Dubois depuis un quart de siècle, est mort à San Miguel de Allende dans l’état de Guanajuato, à 300 km au Nord de la ville de Mexico, suite à une maladie pulmonaire aggravée de complications infectieuses. «·Miguelito·» restera dans nos souvenirs et j’en suis sûr, en évoquant le Mexique, nous penserons souvent à lui.
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