Il faut une grande hardiesse pour oser être soi.
Alfred Delacroix (peintre, 1798-1863)
Automne 2024
En automne
Culture du miscantus
Cet automne, dans la Dombes, nous nous sommes fait gâter avec une sarcelle sur canapé et perdrix aux choux, deux mets délicieux.
Je découvre aussi la culture récente du Miscanthus qui présente une certaine proximité d’aspect avec l’orge, car tous deux sont des graminées (poaceae). Des marqueurs génétiques de l’orge ont été utilisés pour étudier la diversité génétique du miscanthus. Cela suggère une certaine compatibilité génétique, mais ces deux végétaux restent des espèces distinctes avec des caractéristiques et des utilisations différentes. Photo : épis de miscanthus
Source : Li Qiang, Wenyue Ji, Jing Zhang, Junhua Peng, and Miao He «Diversity and relationships of Miscanthus sinensis from 20 geographical distributions in China based on SSR markers», Canadian Journal of Plant Science 102(1), 124-135, (4 June 2021). https://doi.org/10.1139/CJPS-2021-0024

Le miscanthus offre un fort potentiel agronomique et une palette d’utilisations très large, tout en offrant une diversification sur la durée aux agriculteurs. C’est en effet une plante pleine de ressources à exploiter pour réduire notre empreinte carbone et elle s’intègre parfaitement dans la bioéconomie :
- biocombustibles,
- litière,
- paillage horticole,
- biomatériaux
- demain, peut-être, bioéthanol de 2ème génération
- et pourquoi pas biogaz
Source :
https://france-miscanthus.org/
Gros avantage, cette plante est pérenne. Elle pousse sur plus de 20 ans, elle est autonome – pas d’intrants ni entretien – et rend de nombreux services écologiques sous divers aspects dont la biodiversité, l’érosion des sols, phytostabilisation [stabilisation des contaminants dans le sol, empêchant leur dispersion], etc.

Une fois implantée, la croissance annuelle avant récolte atteint couramment 2 mètres, ce qui fait penser à la canne à sucre en plus gracile.

En production agricole, le miscanthus n’est pas semé mais se plante par les rhizomes de mars à juin à une densité variant de 15·000 à 20·000 rhizomes/hectare selon les débouchés visés.
À Mornant
Des hybrides horticoles sont aussi largement utilisés. On peut voir un plant de miscanthus dans l’arrangement végétal à l’entrée du camping de Mornant.
Week-end « Scout » des Garin au Château du Passage, Morestel, Isère.
Anniversaire de Nady
Au Carmelo
Deux de nos petite-filles nous ont invités au Carmelo, un restaurant italien de Lyon qu’elles voulaient découvrir. Merci à elles, c’est une réussite.
Un chaleureux déjeuner chez Mireille, amie de jeunesse, fut également très apprécié.
Auditorium Maurice Ravel
Au programme :
- Felix Mendelssohn (1809-1847) – Ouverture du Songe d’une nuit d’été, op. 21
- Manuel de Falla (1876-1946) – Noches en los jardines de España :
I. En el Generalife
II. Danza lejana
III. En los jardines de la Sierra de Córdoba - Modest Moussorgski (1839-1881) – Une nuit sur le mont Chauve
Orchestration de Nikolaï Rimski-Korsakov (1844-1908) - Arnold Schönberg (1874-1951) – Verklärte Nacht, op. 4
D’après un poème de Richard Dehmel (1863-1920)
I. Sehr langsam [Très lent]
II. Etwas bewegter [Un peu plus animé]
III. Schwer betont [Lourdement martelé]
IV. Sehr breit und langsam [Très large et lent]
V. Sehr ruhig [Très calme]
« La Nuit transfigurée »
En réservant les billets pour ce concert d’anniversaire, j’avoue que j’ai un peu hésité à la vue du compositeur de la dernière œuvre du programme. En effet, Arnold Schönberg (1874-1951) n’est à priori pas ma tasse de thé. Pourtant, j’ai particulièrement apprécié la « Nuit Transfigurée » [Verklärte Nacht], cette œuvre de jeunesse.
Composée à 25 ans, elle a initialement été destinée à un sextuor à cordes entre septembre et décembre 1899, et créée à Vienne en 1903. Inspirée par un poème de Richard Dehmel publié en 1896. Cette musique explore le thème de la rédemption par l’amour à travers un dialogue entre deux amants. La partition suit une structure en cinq sections, chacune correspondant à une strophe du poème. Schönberg a révisé l’œuvre en 1916 pour orchestre à cordes, avec une première à Prague la même année, et une révision finale publiée en 1943.
L’œuvre reflète les préoccupations de Schönberg de sa première période créatrice, où il cherchait à brouiller les frontières des genres musicaux. Elle réconcilie les conceptions de Wagner, qui subordonne la musique à des éléments littéraires, et de Brahms, champion de la musique pure. « La Nuit transfigurée » est appréciée pour sa capacité à exprimer des sentiments humains profonds, indépendamment de toute action ou drame spécifique.
La présentation sur écran vidéo de Netia Jones des textes du poème fut pour moi particulièrement évocatrice des cinq étapes de cette nuit transfigurée par l’amour.
Plus de détails sur le concert :
https://www.auditorium-lyon.com/fr/comment-sont-vos-nuits#section55943
Plus de détails sur le Poème de Richard Dehmel
Garin
Alexia nous apprend qu’à Tupin et Semons, près du restaurant «·La Source·» et de la Chapelle, un splendide belvédère en surplomb, vient d’être installé dominant la vallée du Rhône :
Couturier
En parcourant la France
Réunion de famille aux Marjoris, Julien plonge dans la mécanique quantique (il aime les sauts de haut vol), en visite chez Rémi à Troyes, un arrêt dans la cité médiévale de
Provins en Seine et Marne, c’est ainsi que l’on découvre un peu mieux la France.
Au Moyen Âge, toute la ville de Provins était cernée de remparts formant une ceinture de protection unique pour tous ses habitants. Édifiés entre les 11e et 13e siècles, les remparts mesurent 25m de hauteur, et s’étendait à l’époque sur 5 km de long, assurément l’une des enceintes fortifiées les plus imposantes de France !
Sans oublier,
en fin de mois,
la récolte des olives
dans la jeune oliveraie.
Planisphère portugaise de Domingos Teixeira 1573, (domaine public)
USA - C'est qui le président ?
Trump – Musk
le duo
Derrière l’hyperactivisme [de Trump], plane une ombre plus sombre, rappelait le Financial Times en septembre :
« Elon Musk, Peter Thiel, David Sacks et l’ombre de l’apartheid ».
Ces magnats de la tech, fervents soutiens de Trump, ont pour point commun d’avoir passé leur enfance dans l’Afrique du Sud ségrégationniste.
Une expérience fondatrice qui explique leur positionnement idéologique ?
Citation de Courrier international

Il y a 100 ans, un prince devenu physicien esquissait la physique quantique
Le 25 novembre 1924, le prince Louis Victor de Broglie (1892-1987), âgé de 32 ans, défendait sa thèse de doctorat en physique devant un jury comprenant Paul Langevin et Jean Perrin. Il y exposait sa théorie de la dualité onde-particule des électrons.
λ=h/mv
Cinq ans plus tard, à 37 ans seulement, il recevra le Prix Nobel de Physique pour sa «·découverte de la nature ondulatoire de l’électron·».
Source : article dans Courrier international
Ouvrir l'article sur Louis de Broglie
Encyclopedia Britannica
François Vannucci, Université Paris Cité
L’histoire de Louis de Broglie est celle d’un prince devenu physicien, dont les travaux sur la nature de l’électron ont marqué l’histoire et contribué au développement de la mécanique quantique.
Il y a 100 ans, le 25 novembre 1924, le prince Louis Victor de Broglie (1892-1987), âgé de 32 ans, défendait sa thèse de doctorat en physique devant un jury comprenant Paul Langevin et Jean Perrin. Il y exposait sa théorie de la dualité onde-particule appliquée aux électrons.
Cinq ans plus tard, il recevra, à seulement 37 ans, le Prix Nobel de Physique pour sa « découverte de la nature ondulatoire de l’électron ».
Il sera élu en 1933 membre de l’Académie des sciences, puis en 1944 à l’Académie française, où il est accueilli par son propre frère Maurice. En 1960, Louis héritera du titre de duc à la mort de ce frère aîné. Quel fascinant parcours !
Le photon entre onde et corpuscule
Le monde de l’infiniment petit, celui des particules élémentaires, met en jeu des lois très éloignées de celles qui s’appliquent au monde ordinaire, en premier lieu la loi de gravitation strictement déterministe. Le comportement des particules est régi par une mécanique dite « quantique », qui a la particularité de ne prédire que des probabilités de réalisation d’un phénomène. On sait calculer précisément la trajectoire de la pierre qui tombe, cela n’est plus vrai pour une particule.
La nature de la lumière avait été débattue depuis le XVIIe siècle entre la vision granulaire de Newton et celle ondulatoire de Huyghens. Au XIXe siècle, avec les équations de Maxwell, la messe semblait dite et la nature ondulatoire de la lumière avérée.
Mais en 1905, Einstein changea la donne en interprétant l’« effet photoélectrique », dans lequel une plaque métallique illuminée peut produire de l’électricité seulement si la lumière qu’il reçoit possède une fréquence suffisante. Pour expliquer ce phénomène, Einstein imagina la lumière composée d’un flux d’objets élémentaires qu’il appelle photons : l’effet s’interprétait comme une collision entre les électrons du métal et les photons de la lumière incidente. Une énergie minimum est nécessaire pour arracher les électrons de la plaque, ce que permettent les photons bleus, plus énergétiques que les photons rouges.
Cela rejoignait l’idée émise par Planck en 1900, qui, pour expliquer le rayonnement du corps noir, c’est-à-dire une cavité chauffée emplie de gaz, émit l’hypothèse que les échanges d’énergie se font par petites quantités bien déterminées qu’il appelle « quanta » (c’est-à-dire grains élémentaires), dont l’énergie vérifie la formule dite de Planck E = hf où E désigne l’énergie et f la fréquence et donc la couleur (h est un paramètre physique minuscule appelé constante de Planck).
À partir de cette spéculation de Max Planck, Niels Bohr conçut le modèle planétaire de l’atome, où les électrons tournent autour du noyau sur des orbites d’énergies fixes, comme les planètes autour du soleil.
Avec l’interprétation d’Einstein de l’effet photoélectrique, la « quantification de la lumière » (c’est-à-dire que la lumière est composée de « grains élémentaires », des particules) revenait avec force.
Alors, la lumière est-elle une onde ou un flux de particules ? Les deux, est la surprenante réponse. C’est la fameuse dualité onde-particule qui admet deux facettes de la réalité : la lumière interagit sous forme de photons (des particules), mais elle se propage sous forme d’onde.
Cela amène à des conséquences qui peuvent choquer le bon sens, remettant en cause le déterminisme. En particulier, Werner Heisenberg écrivit ses relations d’incertitude qui nous enseignent qu’il est impossible de connaître précisément à la fois la position et la vitesse d’une particule.
L’électron joue à la corde
L’apport de Broglie est d’avoir démontré que les électrons peuvent eux aussi se comporter comme une onde. Il étendit donc l’idée de dualité onde-particule au-delà du photon, proposant une symétrie entre toutes les particules. Cette symétrie n’était pas évidente car il y a une grande différence entre un photon de masse nulle et un électron de masse bien définie. La masse nulle du photon l’oblige à toujours se déplacer à la vitesse c = 300000 kilomètres par seconde. Pour le photon, la relation de quantification de Planck s’écrit E = hf. De Broglie généralise au cas d’une particule massive et propose que la longueur d’onde λ d’une particule de masse m voyageant à la vitesse v soit donnée par la formule : λ = h/mv.
Notons que cette longueur d’onde est infinitésimale pour un objet macroscopique : une balle de 200 grammes, animée d’une vitesse de 15 mètres par seconde, correspond à une longueur d’onde de 2 10-34 mètres (soit trente-trois 0 puis un 1 après la virgule) ! Mais pour un électron accéléré par une tension de 100 V, la longueur d’onde devient 10-10 mètres, c’est l’espacement entre des atomes dans un cristal et c’est donc en envoyant un faisceau d’électrons à travers un cristal qu’on peut espérer détecter un effet « d’onde d’électrons ». Davisson et Germer firent l’expérience correspondante et observèrent en 1927 des images d’interférences et de diffractions à partir d’électrons, comme on en observe avec des rayons X, validant ainsi l’hypothèse de Broglie.
Le modèle planétaire de l’atome selon de Broglie
Les électrons de l’atome tournent autour du noyau selon des orbites « quantifiées » c’est-à-dire d’énergies fixes, et dans sa thèse, de Broglie expliquait cette propriété à partir du caractère ondulatoire de l’électron. Un raisonnement géométrique simple était développé : les électrons orbitent autour du noyau de l’atome selon des ondes stationnaires.
Quand la corde d’un violon est attaquée par l’archet, de nombreuses ondes sont engendrées, mais seules subsistent celles ayant des nœuds aux extrémités, ce sont les « modes résonnants » qui donnent les notes musicales. Par analogie, de Broglie imagine les électrons se déplaçant sur des cercles autour du noyau, les orbites doivent alors correspondre à des ondes stationnaires circulaires qui se referment sur elles-mêmes, comme la corde de violon dont les extrémités se toucheraient.

Dessin de George Gamow dans son livre « Thirty Years that Shook Physics », publié en 1966
Ainsi, pour une orbite de rayon R, la circonférence doit être un multiple de la longueur d’onde associée à l’électron, ce qui donne la relation : 2πR = nλ, n étant un entier prenant des valeurs 1,2,3… selon les différentes orbites.
Avec λ = h/mv, on obtient la condition d’une orbite stable : mvR = nh/2π. C’est ce qu’avait postulé Bohr. La dualité onde-particule explique donc bien la structure planétaire de l’atome. En pratique, le modèle est bien vérifié pour un atome ayant un électron, c’est-à-dire le cas de l’hydrogène, mais il est déficient pour un cas plus compliqué.
Il faudra imaginer une théorie totalement nouvelle, la mécanique quantique, développée avec force en particulier à Copenhague par Niels Bohr et ses élèves pour comprendre la structure atomique, et alors la vision de la réalité devint beaucoup plus complexe : les orbites ne sont plus des cercles définis mais des nuages d’électrons dont la probabilité de présence en chaque point de l’espace est donnée par une « fonction d’onde » qui vérifie l’équation d’évolution de Schrödinger.
Mécanique ondulatoire vs mécanique quantique
Aujourd’hui, la théorie ondulatoire de Broglie semble une ébauche à côté de la mécanique quantique qui signe une véritable révolution de la pensée. De Broglie restait dans le cadre ancien (quoi de plus classique qu’une corde ?). Il ne participa pas vraiment aux développements quantiques.
Déjà au Congrès Solvay, organisé en octobre 1927 sur le thème « Électrons et photons » à l’Institut de physique Solvay dans le parc Léopold de Bruxelles, de Broglie se retrouve au milieu des ténors de la mécanique quantique venus en force autour de leur pape, Niels Bohr. Ehrenfest, Schrödinger, Pauli, Heisenberg, Debye, Bragg, Kramers, Dirac, Compton, Born, Planck, Lorentz, sont présents — tous ou presque déjà ou bientôt Prix Nobel.

DLR_next, Flickr
La mécanique quantique révéla des aspects de la réalité très surprenante : l’antimatière existe, la réalité n’est plus déterministe mais probabiliste, l’état d’un système n’est plus décrit par des positions et des vitesses mais par des fonctions d’onde, le hasard est une propriété intrinsèque de la matière…
Comme Einstein qui passa les dernières années de sa vie dans son repaire de Princeton, refusait le nouveau concept de réalité donné par la mécanique quantique et chercha en vain le Graal d’une « théorie du champ unifié » espérant relier l’électrodynamique à la gravitation, de Broglie tenta de prolonger ses idées de mécanique ondulatoire en une « thermodynamique cachée des particules » (Comptes rendus de l’Académie des sciences, 1963) qui ne déboucha sur rien de concret. Ses dernières années furent malheureuses. Perdant la mémoire, il vécut totalement dépendant et il mourut oublié du public et de ses collègues.
Quand on possède un glorieux pédigrée héraldique comme Louis de Broglie, il est difficile de sortir du rang et s’affirmer personnellement, un duc n’est qu’un numéro presque anonyme dans une suite de successions. Il faut devenir, à l’exemple de l’électron, un être dual et s’affranchir de son milieu pour s’illustrer individuellement. Proust, qui connaissait bien le monde de l’aristocratie, fait dans son œuvre maîtresse une allusion à un prince qui transcende son milieu d’origine en devenant docteur en physique (ou fameux politicien). Je ne peux m’empêcher de penser qu’il avait en tête le prince et physicien Louis de Broglie, dont il devait connaître la famille, à moins que ce ne soit le frère Maurice, lui aussi physicien. Ainsi la formule λ=h/mv a probablement fait entrer notre prince dans le casting de À la Recherche du temps perdu, ce qui, pour certains, est une reconnaissance aussi notoire que celle venant du comité Nobel.
François Vannucci, Professeur émérite, chercheur en physique des particules, spécialiste des neutrinos, Université Paris Cité
Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.
Nouméa, Nouvelle-Calédonie (© Sébastien Bozon – AFP, 24 septembre 2024)
Le dialogue pourra-t-il reprendre ?
Synthèse d’un article publié le 27 novembre 2024 par Pierre-Christophe Pantz dans The Conversation.
Avant la crise, le paysage politique néo-calédonien était déjà marqué par un manque de renouvellement, avec une classe politique vieillissante et un système verrouillé. La jeunesse et les femmes étaient marginalisées, malgré une loi sur la parité. La réforme visant à élargir le corps électoral provincial a été l’élément déclencheur des émeutes en mai 2024, exacerbant les tensions ethniques, genrées et géographiques. Elles ont conduit à une crise sociale, économique et politique majeure. Le parlement français a reporté les élections provinciales jusqu’au 30 novembre 2025, espérant une reprise du dialogue entre indépendantistes et non-indépendantistes.
Scission chez les Kanaks
Accordistes
Le camp indépendantiste kanak est divisé entre les «·accordistes·», les anciens qui souhaitent une solution institutionnelle pérenne, et le deuxième groupe des révolutionnaires.
Révolutionnaires
Les «·révolutionnaires·» de la CCAT, les jeunes générations, qui exigent une indépendance rapide et sans concessions. Cette scission entre anciens et jeunes complique les négociations, d’autant plus que les jeunes militants radicaux contestent les dirigeants historiques.
Rivalité chez les Caldoches
Non-indépendantistes.
Le camp non-indépendantiste a partiellement réussi à se renouveler. Les signataires de l’accord de Nouméa tels que Jacques Lafleur, Pierre Frogier ou encore Simon Loueckhote ont été progressivement remplacés par une nouvelle génération politique avec Nicolas Metzdorf, (36 ans, député), et Sonia Backès (48 ans, présidente de la province Sud).
Indépendantistes
Cependant le camp indépendantiste, pour sa part, s’est brutalement fissuré et a entamé sa recomposition. Quand cette dernière s’achèvera-t-elle ? Quelles positions seront adoptées ? L’année 2025, marquée par la reprise des discussions institutionnelles et par les élections provinciales, sera un test, et un moment crucial pour l’avenir de la Nouvelle-Calédonie.
Nous sommes à un carrefour crucial, avec des discussions institutionnelles et des élections provinciales qui détermineront son avenir politique.
Lire l’article complet dans The Conversation :
« En Nouvelle-Calédonie, les radicaux s’imposent dans le camp indépendantiste : le dialogue pourra-t-il reprendre ? »
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