Facilités du techno cocon
Dans le cyberespace, se faire cybercer et cyberner à distance réseaunable assis dans son fauteuil, nourissant dans la paume de la main les ogres des datas qui de nos amitiés, de nos échanges, de nos voyages, extraient inlassablement des plus-values colosales au bénéfice des maîtres du technocapitalisme mondial.
Inspiré d’Alain Damiaso (auteur de S.F.)
dans « Vallée du silicium »
JU GM FLO 29 novembre 2025
À l’occasion de son anniversaire, les Garinettes ont invité leur maman et grand-mère à La Petite Auberge, restaurant de spécialités savoyardes sur la colline de Fourvière à Lyon.
Les fleurs n’ont pas manqué pour agrémenter notre intérieur.
Semaine de bridge à Constantinople
Qui l’eût cru ?
Étudier en plein Paris et voir ton école te proposer d’apprendre pendant une semaine à jouer au bridge à Constantinople, tous frais payés, c’est inattendu. C’est pourtant ce que m’a répondu Notre petit-fils Julien quand je lui ai posté un texto. Je suis à Constantinople, appelle-moi sur WhatsApp !
Julien est dans la course
SaintéLyon 71e édition
Notre petit-fils Julien a participé à la mythique course d’automne Saint-Étienne – Lyon. Il a quitté Paris pour un WE afin de courir sur les traces de son papa et effectuer les 80 km (65 % de sentiers, 35 % de bitume) via les crêtes des Monts du Lyonnais en moins de huit heures (7 h 58 dont 1 h 20 de repos) ; dénivelé positif : 1 950 m, dénivelé négatif : 2 265 m, dossard 7834.
Départ à minuit, de Saint-Étienne, aucun accompagnateur ni véhicule non accrédité (y compris vélo) ne sera autorisé sur le parcours et l’assistance est interdite sur le parcours. Peut-être ne fera-t-il cette course qu’une fois dans sa vie…
Arrivée à Lyon dans la Halle Tony Garnier où se tient pour le WE l’expo « Sport ». L’entrainement au jeu de bridge pendant une semaine à Constantinople n’était sans doute pas la meilleure préparation à ce genre de course sur des chemins humides, des montées raides et des sentiers boueux, en partie de nuit, par zéro degré. C’est pourquoi une arrivée 5e dans sa catégorie est, me semble-t-il, bien plus qu’honorable.
La SaintéLyon 2025 fut certes une grande fête, mais un décès a profondément marqué l’événement. Ce n’est qu’à environ 2 kilomètres de l’arrivée qu’un coureur de 59 ans, originaire d’Alsace, a été victime d’un malaise. Malgré l’intervention rapide du SMUR et les premiers soins prodigués par un concurrent infirmier de métier, l’homme n’a pas pu être réanimé. Mes pensées vont bien évidemment à sa famille et à ses proches dans la peine.
C’est la première fois en 71 éditions que la SaintéLyon est confrontée au décès d’un engagé sur l’une des courses.
Un très grand merci à Anne et Thierry qui nous ont hébergés et gâtés comme des rois. Une bonne surprise m’attendait, car je dormais dans la chambre « Bora-Bora ». La décoration faisant le reste grâce à des photos anciennes d’un photographe que je connaissais, inutile de dire que cela m’a remémoré de très bons souvenirs.
KirscHou en Chine
Deux semaines en compagnie de Gong-Gong et Pô-Pô
Chongqing
Nos jeunes ont retrouvé les parents de Susan à Chongqing, grande métropole du centre de la Chine relevant directement de l’autorité centrale (un statut administratif, équivalent à celui d’une province, réservé à certaines grandes villes stratégiques).
Croisière sur le Yang-Tsé
Le clou de la première semaine a été la croisière fluviale vers l’aval du Yang-Tsé-Kiang. Cela correspondait grosso modo à la longueur de la retenue du fleuve en amont du Barrage des Trois Gorges.
Barrage des trois gorges situé près de Yichang (province de Hubei)
Selon les saisons et la gestion des crues, le niveau de remplissage peut varier de 30 m. Le réservoir remonte le cours du Yang-Tsé de près de 600 km jusqu’à l’approche de Chongqing. Sa superficie totale est alors d’environ 1 045 km² ; sa largeur moyenne est d’environ 1 km, mais peut atteindre plusieurs kilomètres dans certaines vallées. Cette retenue a submergé de nombreuses zones habitées, déplacé approximativement 1,8 million de personnes et littéralement transformé la géographie de la vallée du Yang-Tsé.
Planteurs d'oliviers
Un mois très spécial
Ce mois d’octobre nous a réservé de douloureuses surprises.
- Réanimation :
Pas banal : ma belle-sœur Josy, accompagnée de sa fille Marie-Paule, revenant à leur domicile en ambulance après une visite de routine chez le cardiologue, voient l’ambulance quitter la route. Marie-Paule pousse un grand cri qui réveille l’ambulancier au volant du véhicule. Après de forts cahots, il réussit à ramener l’ambulance sur la route, mais le mal est fait. Josy se retrouve en réanimation pendant une longue semaine d’incertitude. Elle est actuellement en soins dans un établissement de convalescence.
- Plâtrée :
Pas banal non plus : ma sœur Cécile tombe dans sa chambre à coucher en faisant son lit !
Elle se casse le coude et le poignet. Il s’ensuit deux chirurgies réparatrices après évacuation par les pompiers qui sont entrés par le balcon du 5ᵉ étage avec la grande échelle, suite à l’appel d’une voisine qui a entendu les gémissements de Cécile. Elle est en convalescence, le bras plâtré.
- Décès :
Le décès de Dominique (jeune frère de Nady, annoncé ci-dessus), après celui d’Yves, un double cousin germain de Nady en mars, et de son frère aîné Louis en avril.
- Cancer :
Une opération d’un cancer du sein pour Odile, la sœur aînée de Nady, en Nouvelle-Calédonie.
- Embolie Pulmonaire :
L’hospitalisation de Nady en urgence pour une embolie pulmonaire prise en charge rapidement. À l’heure où j’écris, début novembre, elle a bien récupéré et s’attend à rentrer à la maison.
Ouf !
Ces dames sont parties pour 3,8 km de nage dans l’océan… un triathlon de ouf !


















































