Dernier dirigeant de l’URSS, le seul à avoir porté le titre de Président, Mikhaïl Gorbatchev, restera dans l’histoire pour avoir amorcé la politique de libéralisation de l’empire soviétique. En 2014 il visite Berlin pour la commémoration de la chute du mur.

« Celui qui a offert aux Allemands la possibilité de se réunifier : ‘Gorbi’ : un ange de la paix qui a contribué à mettre un terme à la course aux armements et qui n’a pas fait sortir les soldats de leurs casernes en ex-Allemagne de l’Est lorsque le peuple est descendu dans la rue », explique Die Frankfurter Allgemeine Zeitung

Moins connu, c’est sous l’impulsion de Gorbatchev, qu’en 1985, fut créé le projet international de construction d’un réacteur expérimental de fusion pour la production électrique ITER (site externe). Les pays participants regroupent l’Union Européenne, la Russie, le Japon, la Chine, les États-Unis et la Corée du sud.
Après de longues négociations, c’est le site français de Cararache qui est retenu pour son implantation. L’objectif est de produire de l’énergie non plus par fission nucléaire d’éléments lourds, mais par fusion d’éléments légers. Le projet affronte des défis technologiques tels que personne ne peut ni prédire une échéance d’aboutissement ni même garantir sa réussite à long terme.